Paperasse, première étape vers l'apprentissage du zen

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Une fois les démarches avec l'établissement francais d'origine réglées, l'objectif est d'obtenir un visa, indispensable pour tout séjour au Japon de plus de 90 jours.

Paperasse, première étape vers l'apprentissage du zen

Attention c’est une procédure administrative laborieuse ! Ce qui implique de débuter tôt ces démarches, au moins 6 mois avant.

Première étape
Obtenir un « COE » Certificate Of Eligibility, et pour cela, un contact sur place est primordial. La procédure de fellowship est en fait liée à celle du visa qui ne sera accordé qu’en cas d’acceptation du projet par un hôpital local. Cela implique donc
d’avoir des correspondants en capacité d’échanger et de suivre son dossier dans l’établissement d’accueil ! CV, lettre de motivation, lettres de recommandation et autres documents sont d’abord requis, d’où le nécessaire appui d’un patron en France pour ce cap… Si le stage est accepté, une lettre d’invitation de l’hôpital japonais nous est adressée. La demande de COE peut alors se faire au gouvernement japonais : l’essentiel est de prouver qu’on dispose d’un support financier. Le COE est ensuite adressé par courrier, une procédure qui prend au bas mot un mois.

Une fois le COE en poche, le visa peut être demandé
Il faut se rendre à l’ambassade du Japon à Paris ou dans l’un des trois consulats en France : Strasbourg, Lyon ou Marseille. La présence physique du demandeur est obligatoire. Les pièces demandées sont : un passeport en cours de validité, le COE, le formulaire de demande de visa téléchargeable sur le site : http://www.fr.emb-japan.go.jp/consulaire/pdf/visa_application_form.pdf avec une photo. Le prix du visa est de 23,50 €. Il faut encore  compter 3 à 5 jours pour l’obtenir.

Le visa de travail est difficile à obtenir, il nécessite un contrat avec une entreprise sur place.  Aussi le visa sera souvent stipulé « pour activités culturelles ». Il est alors bien précisé qu’aucun contact physique avec les patients ne serait possible au cours du stage. Dans ce cas-là, au Japon comme aux États-Unis, il faut donc oublier le côté clinique pendant son fellowship.

Petite astuce sur place,  et seulement une fois sur place
Il est possible de faire une demande de licence de travail temporaire sur le sol japonais. Mais ce dossier prend encore 3 ou 4 mois supplémentaires. Il doit être proposé par le chef de service local qui soutient ensuite la candidature auprès du ministère de la Santé japonais. Il faut alors prouver son implication médicale et scientifique : publications, recherche, compétences pour les procédures techniques,  son niveau d’anglais (au mieux par un TOEIC  passé en France avant le départ, mais ils peuvent exceptionnellement accepter sur les publications  et les présentations congrès). De plus, il faut aussi disposer d’une durée de séjour de plus de 6 mois après l’obtention de la licence. Donc, les intéressés ne doivent pas traîner ! La démarche reste assez exceptionnelle… 
Cette licence coûte un timbre gouvernemental d’environ 50 € puis une assurance locale en fonction du risque pris pour les interventions.  Pour exemple, pour 6 mois environ, cela  coûte 600 € pour l’endoscopie digestive.

Et gros bémol… 
…Toutes ces formalités sont bien difficiles sans  une aide locale pour traduire les documents…  Courage, ça reste possible !

NATIONAL CENTER CANCER HOSPITAL (NCCH) BUREAU DES ÉCHANGES INTERNATIONAUX 
Mrs Otani and Suzuki sasuzuki@ncc.go.jp mootani@ncc.go.jp
AMBASSADE DE FRANCE À TOKYO 4-11-44, Minami-Azabu, Minato-ku
AMBASSADE DU JAPON À PARIS 7, avenue Hoche 75008 Paris
BUREAUX CONSULAIRES STRASBOURG - 20, place des Halles Tél. 03 88 52 85 00 LYON - 131, boulevard de Stalingrad  69100 Villeurbanne - Tél. 04 37 47 55 00 MARSEILLE - 70, avenue de Hambourg  Tél. 04 91 16 81 81

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