Olivier Véran.
© Céline Charles / What's up Doc
What's up doc : Il y a bien longtemps, avant Emmanuel Macron, avant le ministère de la Santé, on se tutoyait, peut-on reprendre nos anciennes habitudes ?
Olivier Véran : Aucun problème !
Parfait ! Nous réalisons cet entretien en pleines discussions budgétaires, notamment autour du financement de la Sécu… Tout cela te manque-t-il ?
OV. La politique, la chose publique me manquent. J’aime le contact avec des gens très variés, le débat d'idées, la joute verbale, l’envie de convaincre… Ce qui ne me manque pas, en revanche, c’est le marasme, l'incapacité qu'ont désormais les politiques et les Français à se parler, à se comprendre et à s'entendre. J'aime trop les gens pour pouvoir continuer la politique dans un tel contexte. J’ai bien sûr encore des entretiens avec les uns
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