Les médecins libéraux attendent le paiement de leurs gardes et astreintes, dans les établissements d’Île-de-France, depuis le 1er janvier

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Les médecins libéraux assurant la permanence des soins dans les établissements de santé (PDSES) en Île-de-France font face à une situation alarmante : l'absence de paiement pour leurs gardes et astreintes depuis le début de l'année 2024, alerte le syndicat Jeunes Médecins

  Les médecins libéraux attendent le paiement de leurs gardes et astreintes, dans les établissements d’Île-de-France, depuis le 1er janvier

© Midjourney x What's up Doc

La permanence des soins des établissements de santé est une mission primordiale pour garantir l'accès aux soins 24h/24 et 7j/7. Bien que principalement assurée par les hôpitaux publics, le secteur privé joue un rôle non négligeable dans ce dispositif. En effet, « 17% des points d'accueil des urgences en 2023 » et « presque 1 patient sur 5 nécessitant des soins de réanimation durant la période 2020-2022 » ont été pris en charge par des établissements privés, rappelle le syndicat Jeunes Médecins dans un communiqué.

Certains médecins attendent le paiement de 50 nuits travaillées

Or, depuis le 1er janvier 2024, les médecins libéraux d'Île-de-France assurant ces gardes et astreintes n'ont pas reçu leurs indemnités. Pour certains, cela représente « plus de 50 nuits passées à travailler sans avoir été payés ». La raison invoquée par la CPAM est l'expiration des contrats tripartites au 31 décembre 2023 et leur non-renouvellement.

Face à cette situation qualifiée « d’inadmissible », le syndicat Jeunes Médecins demande « une correction immédiate de la situation par respect de l'intégrité professionnelle des personnes concernées ». 

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/retour-des-obligations-de-garde-paiement-des-lapins-recrutement-massif-de-medecins

Avant d’interpeller le ministre délégué à la Santé (certes en sursis), Frédéric Valletoux. « Avec une non-revalorisation des indemnités de gardes faites en structure privée depuis leur création en 2012 pour les médecins libéraux, combinée à cette maltraitance administrative, force est de constater qu’à défaut d’avoir été innovant, le ministre aura été constant dans ses contradictions et le mépris vis-à-vis de la médecine libérale. »

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