Léo a terminé 7e aux EDN grâce à la LCA : maintenant, il aide les autres à réussir

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Classé 7e aux EDN, Léo est maintenant interne en cardiologie. La LCA (Lecture Critique d’Article), c’est LA matière dans laquelle il a performé. Il y a quelques mois, il a fondé aux côtés de son frère, une plateforme pour aider les étudiants à bien s’y préparer, et à l’aimer.

Léo a terminé 7e aux EDN grâce à la LCA : maintenant, il aide les autres à réussir

© Midjourney X What's up Doc

Léo est interne en cardiologie. En septembre, avec son frère Tom, étudiant en marketing, ils ont lancé une plateforme pour permettre aux étudiants en médecine de réviser la Lecture Critique d’Article : LCA One. Pour un abonnement plus que modique : 4€ par mois, sans engagement.

Un cheval de bataille pour Léo qui a passé un an et demi dans une prépa privée. « Nous casser ce système élitiste dont seuls les plus fortunés peuvent profiter et voulons rendre la connaissance accessible à tous », déplore-t-il. 

Les deux frères expliquent que ce projet n’a pas vocation à faire des bénéfices, au contraire. « On a engagé beaucoup de frais qu’on est en train progressivement de se rembourser. Ce qui coûte le plus cher, c’est la production des vidéos et l’hébergement de la plateforme », explique Tom.

Si LCA One est encore dans ses premiers mois de vie, c’est déjà un succès. Seulement un mois après son lancement, la plateforme comptait 1 800 abonnés. « Comme il n’y a pas d’engagement, ça fluctue d'un mois à l'autre mais aujourd’hui on est autour de 2 500 à 4 000 abonnés par mois », se réjouissent les deux frères.

On y trouve quoi sur LCA One ?

Pour 4 € par mois, « le prix d’un café par semaine à l’hôpital », vous avez accès à 39 vidéos où sont déclinés les notions de cours. Il n’y a pas de référentiel unique pour la LCA, la plateforme est donc une compilation de « tout ce qui se fait dans différentes universités ».

L’interne en cardiologie y aborde les pièges des auteurs, les notions statistiques, la sémantique, ou encore des corrections d’annales.

Comme évoqué précédemment, c’est dans la production des vidéos que les deux frères ont le plus investi. Tournées en studio, avec un montage réalisé par un professionnel, c’est là que tout se joue pour Tom : « On a voulu rendre joyeux quelque chose qui pouvait être le cauchemar des étudiants. » 

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Le but est de rendre vivant et dynamique une matière redoutée, qui compte pour environ 10% de la note. « Ce n’est pas grand-chose mais des petites animations, un générique et de l’entrain dans la voix, ça change tout ! »

Les étudiants en médecine qui ont testé la plateforme sont satisfaits. Sur Instagram, Léo et Tom reçoivent des messages de remerciement régulièrement : « La plateforme sauve les étudiants sans affinité avec la matière », a-t-on pu lire. « Je me rends compte qu’avec les livres, je n’avais rien compris », ajoute une autre étudiante.

À partir de ce 28 juin, un nouveau format fait son apparition : les fiches résumées de vidéos. « Elles viennent en complément des vidéos, pour revenir sur les notions déjà visionnées. C’était une demande des étudiants qui passaient beaucoup de temps à ficher nos vidéos », détaillent-ils.

La LCA, une matière détestée mais primordiale

Léo s’est découvert une passion pour la LCA. Et son travail a payé : lorsqu’il a passé les EDN, il a terminé 7e ! « Principalement grâce à cette matière dans laquelle il a excellé », confie Tom avec fierté.

« La LCA m’a vraiment appris à avoir un regard critique sur les publications scientifiques », témoigne Léo. Il explique que dans la pratique médicale, les professionnels sont constamment confrontés à de nouvelles recommandations, à des études fraîchement publiées. Et il le sait : il est indispensable de savoir les lire correctement, d’en comprendre les limites et les biais.

D’ailleurs, il insiste sur un point : sans cet outil, on risque d’appliquer des résultats de manière automatique, sans se poser plus de questions. Selon lui, c’est tout l’intérêt de la LCA : elle évite de tomber dans ce piège.

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« Ça m’a vraiment aidé à développer un esprit scientifique », poursuit-il.

Il considère que cette rigueur est absolument essentielle pour pratiquer une médecine fondée sur les preuves. Pour lui, ce n’est pas qu’une compétence annexe : c’est un socle.

Que ce soit pour comprendre les traitements, évaluer de nouvelles pratiques ou même échanger avec des collègues, il est convaincu que la LCA est un outil fondamental. 

Elle lui permet de rester critique, pertinent et de mieux défendre ses choix thérapeutiques.

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