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L’INPH, intersyndicat représentant des praticiens hospitaliers, a organisé un congrès au cours duquel ont pu débattre quelques uns de nos responsables politiques du monde de la santé.
Sauriez-vous deviner les deux grands thèmes abordés ?
Je vous l’donne dans le mille Emile, l’accès aux soins primaires et la gouvernance hospitalière. Oh la surprise...
Bon, là où ça se complique, c’est qu’ils sont tous à peu près d’accord sur le fond, mais disent qu’ils ne sont pas d’accord, tout en restant finalement très très flous dans le détail.
Un exemple ? La loi HPST : "oh oui, il faut la réformer !" Et comment, docteur ? On verra, mais c’est vraiment important. Mais attention, hein ? Sans lui faire perdre son sens quand même !
Et le numerus clausus ? Tout le monde est d’accord pour l’augmenter, mais attention ! On s’attache surtout à revaloriser l’image du médecin généraliste, hein ? Et puis, il faudra bien réguler un peu tout ça quand même, parce que bon...
Alors, vous me direz que j’exagère, qu’ils ont bien affiché quelques divergences ? C’est vrai...
Pour l’extrême gauche, il faut favoriser le dialogue collectif et remettre la médecine générale au centre du débat.
Pour la gauche, il est primordial de nous redonner une place dans le dialogue, et de mettre le paquet sur la médecine générale.
Pour la droite, l’idée, c’est de recréer les conditions du dialogue à échelle humaine, et de favoriser la filière de médecine générale.
Hein ? Quoi ? C’est pareil ? Heu, oui c’est vrai. C’est pareil...
Enfin, il vaut mieux ça que d’écouter ce que le FN nous propose en la matière, parce qu'avec la préférence nationale, on peut dire "Adios nos confrères étrangers" qui bossent avec nous depuis qu’on porte une blouse.
Sinon, y a quoi sur les autres chaines ?
PlanèteMed infos.
Source:
Divers