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Si la France est championne du monde de foot, elle l’est également de défiance vaccinale ! C’est ce qui ressort de l’étude menée par Ipsos Global Advisor, entre le 17 et 20 décembre, sur 13 542 adultes provenant de 15 pays. En tout, seuls 40 % des Français seraient prêt à se faire vacciner. Une première place qu’elle écope après que le pourcentage d’intention de vaccination se soit effondré de 14 points depuis le dernier sondage de l’institution datant d’octobre.
La France n’est pas la seule à se méfier du vaccin anti-Covid. Selon les données récoltées par Ipsos Global Advisor, les Russes et les Sud-Africains arriveraient en deuxième et troisième place du podium, avec respectivement 43 % et 53 % d’intention vaccinale. Un trio de tête suivi par le Japon (60%), l’Italie, l'Espagne (62%) et enfin l’Allemagne (65 %).
Mais là où il y a des méfiants, il y a également des convaincus. À l’opposé de l’Hexagone, la Chine serait le pays où la volonté vaccinale est la plus forte. Environ 80 % des Chinois souhaitent recevoir la précieuse solution. Le Brésil (78 %), l’Angleterre (77 %), ou les États-Unis, arrivent juste derrière. À noter que les Américains sont la seule population où les intentions de vaccination gravissent peu à peu des échelons, passant 64 % en octobre à 69 % en décembre.
Au travers de ce sondage d’ampleur mondiale, Ipsos Global Advisor s’est également intéressé aux motivations de cette défiance. Et c’est la peur des effets secondaires qui arrivent en tête dans les quinze pays qui ont été passés à la loupe par l’institution. Une crainte suivie d’un doute tenace quant à l’efficacité du vaccin. Puis, en troisième position, le fait de ne pas faire partie des populations indiquées à risque. Les motivations anti-vax, quant à elles, se font plus discrètes en France (14 %) qu’en Russie ou en Afrique du Sud où les pourcentages culminent à 26% et 23%.