« Il a collé son front contre le mien » : Un médecin du Doubs agressé par un patient ivre qui exigeait ses résultats de prise de sang

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Dans la commune d’Audincourt (Doubs) un généraliste a été menacé par un patient, en état d’ivresse, qui exigeait une consultation. Le suspect a été condamné à un stage de sensibilisation à la citoyenneté et à une interdiction d'entrer en contact avec le médecin pendant six mois.

« Il a collé son front contre le mien » : Un médecin du Doubs agressé par un patient ivre qui exigeait ses résultats de prise de sang

© Midjourney x What's up Doc

Mardi 4 janvier, dans l’après-midi, un homme se présente au cabinet du généraliste, affirmant qu’il a un rendez-vous et que des résultats de prise de sang doivent lui être transmis, explique L’Est Républicain, qui a révélé l’incident. 

Face à l’insistance de l’homme, la secrétaire interrompt la consultation du médecin, qui sort et suggère au quadragénaire qu’il a « dû se tromper de jour ». Le généraliste retourne alors en consultation sous les invectives de l'homme : « t’es pas compétent, t’es pas un vrai médecin ! ».

La deuxième agression dans le même cabinet

Quelques minutes plus tard, alors que le médecin s’apprête à recevoir une nouvelle patiente, le quadragénaire, qui n’avait pas quitté le cabinet, monte au créneau. « Il est venu au contact physique pour coller son front contre le sien », a détaillé le procureur de la République de Montbéliard, Paul-Edouard Lallois. 

L'homme s'est alors introduit dans la salle de consultation, en tapant plusieurs fois du poing sur le bureau, répétant qu'il « veu(t) (s)es résultats ».

Alertées par les témoins, les forces de l’ordre arrivent sur les lieux à 15h30, explique le quotidien régional. Le suspect, un habitant de la commune inconnu de la justice, présentait un taux d’alcoolémie de 1,8g. Il a été placé en cellule de dégrisement, puis entendu.

Déféré mercredi en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), l’homme a reconnu avoir consommé de l’alcool et avoir tenu des propos déplaisants, mais a réfuté les accusations de violences, selon l'Est Républicain. 

Comme seule sanction, il a écopé d'une interdiction de paraître au cabinet et d’entrer en contact avec le généraliste de six mois. Il devra également lui verser 100 € de dommages et intérêts. 

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/plus-de-1-500-cas-de-violences-envers-les-medecins-recenses-en-2023-cest-de-pire-en-pire

Dans le même cabinet, un an plus tôt, le médecin titulaire avait lui aussi été agressé par un habitant. 

Source:

L'Est Républicain

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