Femme médecin, et alors ?

Article Article
Femme médecin, et alors ?

La femme, moteur de changements à l’hôpital privé

La présence grandissante des femmes dans les professions médicales semble correspondre à une évolution de la société, mais également de l’hospitalisation et plus particulièrement privée.

Trois facteurs favorisent ce développement :

- La médicalisation des séjours hospitaliers change rapidement le regard que nous avions sur le type de structure et les modes d’activité sont plus favorables à un exercice programmé.

- Le travail en équipe, plus solidaire autour d’une pathologie ou d’une situation partagée, offre une meilleure gestion des temps et des possibilités de prise de congés.

- L’exercice libéral, où s’échange liberté contre responsabilité, donne plus de souplesse dans l’organisation et peut permettre, grâce aux nouvelles formules, des modes de rémunération plus sécurisés.

Les jeunes femmes nous renvoient la responsabilité de modifier notre organisation des soins, de repenser le travail en équipe, de réaliser des investissements techniques favorisant la qualité et la sécurité. C’est pourquoi nous sommes heureux de voir cette mixité grandissante, qui va faire naître un hôpital nouveau pour la grande satisfaction de nos patients.

Jean-Loup Durousset
Président de la Fédération de l’hospitalisation privée

La féminisation, une chance pour l’hôpital public

À bien des égards, la féminisation croissante du corps médical apparaît comme une opportunité à saisir pour les hôpitaux publics.

Ceux-ci offrent en effet un cadre d’activité salariée, assurant la possibilité de concilier vie professionnelle et vie privée dans des conditions équilibrées, du fait du congé maternité, du congé parental, ainsi que de la possibilité d’exercer une partie de sa carrière à temps partiel.

Certes, l’investissement professionnel requis pour travailler à l’hôpital reste très important, mais nous observons avec satisfaction l’augmentation continue de la proportion de femmes dans l’ensemble des fonctions hospitalières et hospitalo-universitaires.

En dépit de ces éléments, j’ai la conviction que des améliorations peuvent être encore apportées, dans la prise en compte des besoins des personnes (crèches…), des conditions de travail (mutualisation des gardes…) comme du suivi des carrières, afin que les femmes puissent accéder aux postes de responsabilité dans les mêmes conditions que leurs collègues masculins.

Gérard Vincent
Délégué général de la Fédération hospitalière de France

Les gros dossiers

+ De gros dossiers