Face aux déficits, il suffit d’améliorer la pertinence des soins. Ah bon, t'es sûr ?

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Véritable mantra répété à longueur de discours, la pertinence des soins est devenue le Graal des responsables politiques ou administratifs à l’échelle nationale, la solution miracle au déficit de l’Assurance maladie. Mais sur le terrain, les choses ne sont pas si simples.

Face aux déficits, il suffit d’améliorer la pertinence des soins. Ah bon, t'es sûr ?

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20 à 25 %. C’est la proportion d’actes inutiles qui seraient prodigués chaque année dans les pays industrialisés. Le chiffre, qui date de 2017 et qui se trouve dans un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)1, est abondamment cité par ceux qui souhaitent trouver des pistes d’économies à bon compte au sein d’un système de santé jugé trop coûteux. Leur cri de ralliement ? « Pertinence des soins » ! Mais si cette formule peut avoir une certaine évidence depuis les sièges parisiens de l’OCDE, de l’Assurance maladie, du ministère de la Santé, ou encore depuis les bureaux des laboratoires pharmaceutiques, il en va tout autrement quand on se retrouve sur le terrain.

S'éloigner des approches macroéconomiques du Gouvernement

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