#DryJanuary : Le verre vide pour le voir plein !

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Le Défi de Janvier a débuté ! Pendant un mois, les participants ne doivent pas boire une goutte d’alcool. Un moyen de faire un bilan sur son rapport à l’alcool à proposer à vos patients !

#DryJanuary : Le verre vide pour le voir plein !

Qui dit nouvelle année dit bonne résolution ! C’est en tout cas l’avis des milliers de Français qui ont décidé de se lancer dans la seconde édition française du Dry January, également appelée #DefideJanvier. L’idée ? Ne pas boire une seule goutte d’alcool pendant un mois à partir du premier de l’an. Une initiative lancée par de nombreuses associations françaises, comme la Fédération Française d’Addictologie (FFA), la Ligue contre le Cancer ou encore l’Association Addictions France (ex-ANPAA).
 
En tout, 8 819 personnes se sont inscrites officiellement sur le site Dry January ou sur l'application mobile Try Dry. Un chiffre qui serait bien en deçà du nombre de participants réels à en croire le Dr Bernard Basset, président de l’association Addictions France. « Selon les estimations de Santé Publique France, 10 % de la population a relevé le défi l’an passé », indique celui qui s’y prête pour la seconde année consécutive.  
 
Un chiffre important qui pourrait encore croître grâce à la mobilisation des professionnels de santé auprès de leurs patients. « Durant cette période, les médecins généralistes peuvent conseiller le défi de janvier à leurs patients », encourage le spécialiste. Et d’ajouter : « Ce n’est pas une opération de moralisation, mais un défi ludique qui permet de faire le point sur son rapport à l’alcool ».
 
Outre faire un bilan nécessaire pour y voir plus clair, les bénéfices pour vos patients sont multiples. « 71 % des participants dorment mieux », « 88 % des participants économisent de l’argent », « 57 % des participants ont amélioré leur capacité de concentration », indique le site du défi. Une énumération à laquelle le Dr Bernard Basset ajoute « une perte de poids » et l’amélioration visible de « l’aspect de la peau ». « On ressent des effets positifs assez rapidement, indique-t-il. Et, grâce au recul de l’Angleterre sur cette question, nous nous sommes également aperçus que six mois après la consommation d’alcool se maintenait à la baisse chez ceux qui avaient participé à l’opération de janvier. »
 
À noter que l’expert encourage les volontaires à se fixer un objectif qu’ils sont capables de tenir. « Je crois que si les gens se fixent une semaine, c’est très bien. L’essentiel est de faire une pause pour voir si on est capable d’y arriver », indique le Dr Bernard Basset, qui s’appuie, lui, sur l’implication conjointe de sa compagne pour être sûr de parvenir à ses fins.
 
Des bons conseils que les professionnels médicaux, eux-mêmes, peuvent décider de s’appliquer. « Ils peuvent montrer l’exemple par rapport à ça. La population a confiance en son médecin. Il est prescripteur d’opinion », assure le médecin.
 

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