
Les nouvelles ne sont pas bonnes ! Après plusieurs semaines de baisse manifeste, la courbe des contaminations en France repart à la hausse. C’est le constat qu’on peut tirer des dernières données partagées par Santé Publique France, le jeudi 17 décembre. « La semaine 50 (du 07 au 13 décembre) est marquée par une évolution préoccupante de l’épidémie du fait de l’augmentation du SARS-CoV-2 alors que le virus circulait déjà à un niveau élevé en France », alerte l’organisation de santé.
Une augmentation de 10 % des nouveaux cas confirmés de Coronavirus a ainsi été observée la semaine dernière. En tout, cela représente 78 787 nouveaux diagnostics en semaine 50 – soit 6 271 de plus que la semaine précédente. Une courbe croissante qui fait heureusement écho à celle des dépistages par tests RT-PCR et antigéniques, qui croît de 14 %. Le taux de positivité des tests, quant à lui, a baissé de 0,2 point.
Dans les centres hospitaliers également, le remous de la vague se font sentir. « Après plusieurs semaines de diminution, les nombres de nouvelles hospitalisations et d’admissions en réanimation se sont stabilisés, alors que les nombres de patients hospitalisés pour COVID-19 restaient à un niveau élevé », s’inquiète Santé Publique France. Le nombre de nouvelles hospitalisations de patients Covid a ainsi augmenté de 2 %, passant de 8 424 en semaine 49 à 8 608 en semaine 50. Une proportion que l’on retrouve également sur la courbe des nouvelles admissions en réanimation.
Environ 13 % de décès en moins auraient tout de même été comptabilisés la semaine dernière. Une bonne nouvelle qu’il reste à confirmer, en raison du délai de consolidation plus long des données de mortalité issues notamment des établissements médico-sociaux. Comme depuis plusieurs semaines, les régions les plus touchées sont la Bourgogne-Franche-Comté et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Le Grand Est, déjà très éprouvé durant la première vague, fait une entrée remarquée dans ce palmarès.
A l’approche des fêtes de Noël, ce bilan inquiétant donne des sueurs froides à l’Institution. « Cette accélération de la circulation du virus à l’approche des conges et des fêtes de fin d’année et dans le contexte de l’allègement des mesures de confinement invite à la plus grande vigilance afin d’éviter une flambée épidémique », insiste-t-elle. Un conseil qui, on l’espère, sera entendu par tous les habitants de l’Hexagone.