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L’année dernière, le PLFSS avait fixé à 255 milliards d’euros, soit une progression de 3,2% par rapport à l’an passé.
Pour 2025, la progression de l’Ondam, qui fixe les dépenses à ne pas dépasser, sera de 2,8 %, selon le projet de loi de finance (PLF 2025). Cela représente une augmentation au-dessus de l’inflation, estimée à 1,8 % pour l’année prochaine.
Risque de dérapages
L’objectif du gouvernement, rappelé dans le discours de politique générale du premier Ministre, est de maîtriser au plus près les dépenses de l’Assurance maladie, conformément à l’avis du comité d’alerte émis cet été.
Celui-ci avait évoqué un « risque élevé » de dérapage de 500 millions d’euros en matière de dépenses, notamment dû à l’explosion de l’activité des soins de ville (+5,7% au cours du premier semestre 2024, par rapport à la même période l’année passée).
Le risque de dépassement de l’enveloppe définie par l’Ondam 2024 avait également été soulevé en septembre par Bruno Le Maire devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale.
L’ancien ministre de l’Economie anticipait alors un coût supplémentaire d’un milliard d’euros, lié notamment à l’explosion des arrêts maladie de courte durée.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), déjà en retard sur le calendrier du fait de la constitution tardive du gouvernement, sera présenté aux alentours du 10 octobre.
