Bourguignon : "Ma méthode va être celle de la concertation. Je vais construire les solutions avec les gens qui sont sur le terrain"

Article Article

La nouvelle ministre de la Santé Brigitte Bourguignon va rencontrer les soignants ces deux prochaines semaines, avant de prendre des mesures "pour faire face à l'été" et répondre à la pénurie de personnels, a-t-elle indiqué mercredi.

Bourguignon : "Ma méthode va être celle de la concertation. Je vais construire les solutions avec les gens qui sont sur le terrain"

"Nous avons pris pleine conscience de cette crise dès maintenant. Le président de la République fait de la Santé le chantier prioritaire", a rappelé Brigitte Bourguignon sur RTL. "La France souffre "surtout d'une pénurie globale de personnels, pas seulement de médecins, mais aussi d'autres soignants".

"Ma méthode va être celle de la concertation car les situations ne sont pas toutes les mêmes partout en France. Je ne vais pas vous donner les solutions qu'on va trouver car je vais les construire avec les gens qui sont sur le terrain", a dit la ministre.

"Je vais les rencontrer, j'ai 15 jours devant moi pour le faire, j'ai déjà toutes ces rencontres prévues dans mon agenda", a-t-elle dit, ajoutant vouloir les "écouter".

Face à la pénurie de personnel, la ministre a promis de "prendre des mesures pour faire face à l'été". "Des mesures que l'on va construire avec les professionnels et les services concernés, elles seront différentes et variées".

Le gouvernement a "investi cette année 19 milliards, à la fois dans la revalorisation salariale et dans les hôpitaux (...)

"Si vous attendiez de moi que je règle en 48 heures le problème des urgences, ça serait fait depuis longtemps par mes collègues", a-t-elle dit.

"Aujourd'hui, ce que les Français ne peuvent plus comprendre, c'est qu'ils ne peuvent pas avoir accès" à des soins, selon Mme Bourguignon. "Il n'y a pas que les seules urgences et les hôpitaux, il y a aussi l'offre de santé sur les territoires".

Le gouvernement a "investi cette année 19 milliards, à la fois dans la revalorisation salariale et dans les hôpitaux (...). Ce qu'ils nous demandent (les soignants) c'est plutôt de valoriser l'engagement qu'ils ont parfois, que ce soit le travail de nuit, les week-ends, et ça c'est différent", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur l'obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants, la ministre a indiqué qu'"elle demeurera le temps nécessaire", rappelant que l'épidémie "n'est pas derrière nous" même si "le pire est derrière nous".

Avec AFP

Les gros dossiers

+ De gros dossiers