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La justice a tranché : « le tribunal a considéré qu’il n’y avait pas de faute caractérisée ni de manquement relevé. Il y a bien eu une erreur dans le diagnostic, mais aucune faute », relate Ouest France.
Les faits remontent à janvier 2015. Un patient qui avait été heurté dans un toboggan d’un parc d’attraction quelques jours auparavant, avait été entendu par une régulatrice du Samu, puis vu par un généraliste de SOS Médecins.
Les symptômes n’étant pas stables, les médecins avaient successivement conclu à un malaise vagal et une entorse cervicale. L’homme avait finalement hospitalisé quelques jours plus tard, pour un caillot de sang bouchant une artère de la carotide, explique le quotidien régional. Il reste aujourd'hui lourdement handicapé.
Pas de peine requise
Interrogés par le tribunal en février, les deux médecins ont expliqué les raisons pour lesquelles ils n’avaient pas conclu à un AVC. « Il me manquait des éléments. Au téléphone, il répondait de façon cohérente et il avait déjà été vu par des urgences. J’ai fait de mon mieux », a détaillé la régulatrice.
Quant au généraliste de SOS Médecins, il explique avoir « vérifié son équilibre, (avoir) réalisé un examen visuel, et sans paralysie visible, (avoir) conclu à une entorse cervicale non-déplacée », toujours selon Ouest France.
Le parquet, qui avait estimé que la responsabilité des deux praticiens n'étaient qu'« indirecte », n’avait pas requis de peine à leur encontre, évoquant toutefois une « responsabilité morale ».
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/en-moyenne-le-samu-repond-moins-vite-au-telephone-quavant
Une procédure civile, gérée par le tribunal judiciaire de Paris, est également en cours pour indemniser le patient, qui ne sait, depuis l'accident, plus lire, écrire et calculer, et éprouve des difficultés à marcher.
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