
Comme il l’explique dans la Voix du nord sa place est dans la « Ville où je suis né. Je ne peux moralement rester en France en sachant ce qu’il se passe là-bas. ». Ce chef de clinique âgé de 32 ans exerce au sein du Groupement des hôpitaux de l’Institut catholique de Lille (GHICL) et vit à Lille depuis 2015. Déjà formé aux situations les plus délicates, la médecine de guerre sera une autre paire de manche.
Avant son départ, prévu samedi 12 ou dimanche 13 mars, il récupère près de 150 civières, 3 respirateurs de réanimation, des défibrillateurs, des seringues autopulsées… qui partiront en convoi, en parallèle de son voyage. Il prendra la route pour la Pologne, d’où il espère rejoindre Lviv, porte d’entrée de l’Ukraine. Cette ville est devenue l’épicentre de l’aide dans le pays. « De là, peu importe l’hôpital où on m’enverra, il y a des besoins partout », explique-t-il au Parisien.
Une décision difficile pour sa compagne française, Olivier Elodie qui « l’a supplié de ne pas partir. Je comprends vraiment sa volonté, mais il a sa vie en France... C’est très compliqué de laisser partir son conjoint en situation de guerre” confie-t-elle à France info. Malgré tout, Elodie s’est résignée : « Les Ukrainiens auront beaucoup plus besoin de lui là-bas. » Il compte signer le compromis de vente de sa nouvelle maison avant de partir, dont il ne pourra malheureusement pas profiter tout de suite.
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