Après le passage du cyclone Chido à Mayotte, de nombreux bâtiments détruits dont l'hôpital « très endommagé » et les centres médicaux devenus « inopérants »

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La situation du système de soins à Mayotte est « très dégradée avec un hôpital qui a été très endommagé et des centres médicaux également qui sont inopérants », a déclaré lundi la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq.

Après le passage du cyclone Chido à Mayotte, de nombreux bâtiments détruits dont l'hôpital « très endommagé » et les centres médicaux devenus « inopérants »

© Midjourney x What's up doc 

« L'hôpital a subi des dégâts des eaux importants, ainsi que des dégradations, notamment dans la partie chirurgie, réanimation, urgence, maternité donc des parties essentielles du fonctionnement de l'hôpital (...) malgré cela il continue de tourner de façon dégradée », a complété la ministre sur France 2 après le passage samedi d'un cyclone dévastateur.

Objectif à tenir: prendre en charge « l'afflux de nouveaux patients ».

Pour cela, « nous avons besoin de renforcer cet hôpital » par des moyens humains et matériels, a expliqué Geneviève Darrieussecq.

Pour aider l'établissement à fonctionner, une centaine de soignants de la réserve sanitaire « partiront très rapidement » pour venir y travailler et des « envois massifs de matériel » vont être réalisés.

En outre, un « hôpital de campagne » sera également déployé.

Un bilan qui s'annonce lourd, surtout dans les nombreux bidonvilles de l'île

Jusqu'à présent, la « première urgence a été de repérer les malades chroniques lourds et de les évacuer » vers La Réunion, a détaillé Geneviève Darrieussecq. De premières évacuations ont déjà eu lieu et elles se poursuivent.

Une course contre la montre est engagée à Mayotte pour venir en aide aux sinistrés de cet archipel français de l'océan Indien dévasté par un cyclone meurtrier, où l'eau et la nourriture manquent, et tenter de retrouver des survivants dans les décombres des bidonvilles.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/lhopital-de-mayotte-il-ne-reste-plus-quun-seul-urgentiste-en-poste

Les autorités redoutent « plusieurs centaines » de morts. Sur France Inter, Adrien Bolzer, infirmier à Mamoudzou, explique que : « Selon la coutume, les gens doivent être enterrés rapidement après le décès. Il y a des gens qui vont l'être sans que nous sachions qui ils sont. Il ne va pas y avoir de traçabilité. » 


Avec AFP

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