© Midjourney x What's up Doc
Après deux années d’expérimentation et plusieurs campagnes de tests dans la région, les drones entrent officiellement en service. Objectif : réduire drastiquement les délais d’acheminement des prélèvements. Les promoteurs du projet annoncent un gain de temps supérieur à 60 % et une baisse potentielle des émissions de CO₂ pouvant atteindre 95 % par rapport à un transport routier classique. Les appareils apportent aussi une meilleure traçabilité et une disponibilité plus rapide des analyses entre établissements, disent-ils.
Le dispositif, dit AirShab, s’inscrit dans le Projet de territoire Synergies 2025-2029 des hôpitaux du Hainaut-Cambrésis, destiné à mutualiser les ressources et à renforcer la coopération hospitalière. Il est opéré par la start-up rouennaise Délivrone.
4 allers-retours par jour
Quatre allers-retours quotidiens sont prévus du lundi au vendredi, avec un objectif à terme : des vols 24h/24 et 7j/7 pour les situations urgentes, comme des livraisons de liquide céphalorachidien pour une suspicion de méningite, ou des tubes de sang pour une confirmation de paludisme, détaille le journal local L’Observateur du Valenciennois.
Les directions hospitalières mettent en avant l’impact pour les patients. « En réduisant les temps d’acheminement et en garantissant une meilleure continuité du diagnostic, nous renforçons la sécurité, la qualité et l’équité de la prise en charge pour tous les patients du territoire », ont déclaré au journal Nicolas Salvi, directeur général du CH de Valenciennes, et Cyril Lenne, directeur du CH de Maubeuge.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/vih-et-si-les-drones-servaient-aussi-sauver-des-vies
Les porteurs du projet envisagent déjà d’étendre le dispositif dans le Hainaut-Cambrésis : une liaison entre les hôpitaux de Le Quesnoy et de Valenciennes est notamment à l’étude.