Le ministère de la Santé a annoncé, jeudi 2 mai, qu'un patient hospitalisé, un militaire rentré de l'étranger, avait été confirmé comme malade de la fièvre de Lassa, une fièvre hémorragique virale dont le virus est endémique dans certains pays d'Afrique.
Le patient est hospitalisé en Ile-de-France et "son état de santé n'inspire pas d'inquiétude", a indiqué le ministère dans un communiqué publié jeudi soir. "Une enquête épidémiologique approfondie est en cours pour déterminer les personnes qui auraient été en contact à risque avec le patient".
Un risque pour les personnels de santé qui l’ont pris en charge
Le virus peut se transmettre de personne à personne "par contact direct avec le sang, les urines, les excréments ou autres sécrétions organiques d'une personne contaminée. Le risque de survenue de cas secondaires est donc limité aux personnes ayant eu des contacts directs avec les fluides biologiques du patient, en particulier les personnels de santé l'ayant pris en charge", rappelle le ministère.
Les personnes contact à risque "ont été contactées par les autorités sanitaires", a-t-il ajouté. Il faut "surveiller l'apparition de symptômes pendant 21 jours après le dernier contact à risque" et "en cas d'apparition de symptômes, dont la fièvre, de s'isoler et de prendre contact avec un médecin".
Une majorité de cas asymptomatiques
La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique, à déclaration obligatoire. La majorité des cas est asymptomatique mais elle peut aussi causer notamment fièvre, vomissements, nausées, douleurs abdominales, et céphalées, selon le ministère de la Santé.
Le virus tire son nom de la ville de Lassa, dans le nord du Nigeria, où il a été identifié pour la première fois en 1969. Il est endémique dans certains pays d'Afrique.
Avec AFP