
© Midjourney x What's up Doc
« La transmission du virus de la grippe aviaire de l'oiseau à l'humain est rare et n'a eu lieu qu'un petit nombre de fois au Royaume-Uni », a indiqué l'agence UKHSA (United Kingdom Health Security Agency) dans un communiqué.
La personne, dont le sexe n'a pas été précisé, a été infectée dans une ferme dans le centre de l'Angleterre, où elle a été en contact de manière « proche et prolongée avec un grand nombre d'oiseaux infectés », a précisé l'agence.
Son état est qualifié de « bon ». Elle est suivie dans une unité de soin des maladies infectieuses.
Pas de risque médical majeur pour le grand public
« Le risque pour le grand public reste très faible », selon l'agence.
Aucune transmission d'humain à humain du virus n'a été « démontrée », a-t-elle assuré.
Toutes les personnes qui ont été en contact avec la patiente infectée ont été « localisées ». « Les personnes présentant le risque d'exposition le plus élevé se sont vu proposer un traitement antiviral », a indiqué l'UKHSA.
L'agence précise qu'il s'agit d'une souche différente de celles qui circulent chez les mammifères et les oiseaux aux États-Unis.
Début janvier, un premier décès humain lié à la grippe aviaire a été recensé aux Etats-Unis. Ce malade, qui était âgé de plus de 65 ans et souffrait d'autres pathologies, était le premier cas grave de contamination humaine au virus H5N1 détecté aux Etats-Unis.
Avec AFP
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