Troisième dose : Bruxelles met la pédale douce

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Pas d’urgence à généraliser la troisième dose, selon les agences sanitaires européennes.

Troisième dose : Bruxelles met la pédale douce

A la rubrique 3ème dose, c’est au tour de Bruxelles de prendre position. L’Union européenne a franchi le cap des 70% de vaccinés. Face à ce constat, « il n'y a, en l'état actuel des connaissances, pas de besoin urgent d'administrer une dose supplémentaire à la population générale », a affirmé dans un rapport le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). 

L’instance met comme priorité à l’ordre du jour de vacciner les personnes qui n’ont pas encore reçu leurs injections, rappelant le facteur protecteur établi des vaccins utilisés en Europe, contre le développement d’une forme grave de la maladie.

L’ECDC se positionne en revanche en faveur d’une dose supplémentaire pour les personnes avec un faible système immunitaire. Plusieurs pays d’Europe ont déjà lancé le processus pour certains publics cibles. C’est le cas du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la France.

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Alors que l’OMS ne s’était pas privée de critiquer l’idée d’une troisième dose dans les pays riches alors que Covax peine à remplir ses placards, l’Union se veut rassurante. Avec le rythme de production actuelle, envisager la troisième dose pour ses ressortissants, ce n’est pas le faire au détriment des pays les plus pauvres, dont la vaccination reste primordiale pour venir à bout de l’épidémie.

 

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