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« Je faisais la visite avec une infirmière et quand elle avait regagné son poste, si j'avais vu qu'un enfant était seul dans sa chambre, j'y retournais », a-t-il affirmé. Il a ensuite indiqué avoir sédaté « une seule fois » une victime, qui ne fait pas partie des 299 victimes pour lesquelles il est jugé à Vannes depuis le 24 février.
L'ex-chirurgien a indiqué avoir utilisé un « produit anesthésiant ». Ses propos ont été actés par procès-verbal par la présidente de la cour, Aude Buresi, et pourront servir à une procédure ultérieure.
Tout était écrit dans des carnets
« J'ai un souvenir, c'était à Vannes. (Des parents) se plaignaient que j’allais trop souvent dans la chambre de leur fille. J’ai nié évidemment », a aussi déclaré Joël Le Scouarnec au cours d’un long interrogatoire sur les faits, portant notamment sur les carnets et fichiers dans lesquels il consignait méticuleusement les violences.
L'ancien médecin a affirmé que ce qui était de « l’ordre du fantasme » était écrit « au conditionnel » et ce qui était « au présent » pouvait relever d’actes « purement médicaux mais que je fantasmais ou des actes que j’ai accomplis réellement et que je reconnaitrai ».
Comment faire la différence ? « La seule personne qui peut vous donner les explications, c’est moi », répond l’accusé dans son box, la présidente répliquant qu'il gardait ainsi « le pouvoir ». Et s'il contestait les pénétrations digitales dans la vulve de petites filles, Joël Le Scouarnec a assuré avoir évolué sur le fait que « même une pénétration entre les lèvres d’une petite fille c’est un viol, ce que je contestais devant le juge d’instruction ».
Avec AFP
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