
Midjourney X What's up doc
Selon l’enquête menée par INeS, 89,5 % des étudiants en santé ont déjà utilisé un outil d'IA générative, mais leur fréquence d’utilisation reste modérée. Réalisée auprès de 267 étudiants issus des filières de médecine, pharmacie, maïeutique, dentaire et autres disciplines de santé, on apprend que 45 % l’utilisent de manière occasionnelle (moins d’une fois par semaine). 30 % d’entre eux en font l’usage plusieurs fois par semaine, principalement pour la rédaction, la structuration de documents et la recherche bibliographique.
L’étude révèle également que les étudiants exploitent l’IA dans un cadre personnel, au-delà de leur cursus.
Un besoin de formation clairement exprimé
Malgré cette adoption, 70 % des étudiants se jugent débutants ou intermédiaires dans l’utilisation de l'IA, et seulement 21 % se disent avancés. « 42,3 % des étudiants souhaitent suivre une formation spécifique sur l’IA générative », et près de la moitié se disent intéressés sous réserve d'un programme pertinent.
Concernant l'impact futur de l'IA, « 87 % des étudiants estiment que l'IA jouera un rôle clé dans le secteur médical d’ici dix ans ». Cependant, une majorité la considère comme un outil complémentaire (56,6 %) plutôt qu'un substitut. « 49,4 % craignent que l’IA ne bénéficie pas à la relation soignant-patient », et 28,1 % redoutent qu’elle ne la détériore.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/5-bonnes-raisons-doser-lia-regenerative-pour-un-medecin
En termes de freins à l'adoption, « les préoccupations éthiques et le manque de connaissances » sont cités.
Les étudiants évoquent la fiabilité des systèmes, la protection des données et l'impact sur la relation humaine dans les soins comme principales barrières.
L’enquête appelle à une meilleure intégration de l'IA dans les formations médicales et paramédicales pour permettre aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires tout en maîtrisant les enjeux éthiques et réglementaires.