Saison III, épisode 2 : Coup de tonnerre dans un ciel « serein » À la Fédération du commerce

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On aurait pu lui donner le Bon Dieu sans confession, quand Fabrice Henry, le représentant de l'Unocam (complémentaires + assurances privées) a déclaré, peu de temps avant la conclusion
des négos, que les complémentaires étaient prêtes À financer une hausse des tarifs opposables !

Saison III, épisode 2 : Coup de tonnerre dans un ciel « serein » À la Fédération du commerce

Sacrebleu, les mutuelles suceuses de Secteur viendraient-elles en soutien à l'Empire pour la paix de la galaxie ? Pas tout à fait... Cette aide est en effet une monnaie d'échange pour obtenir la fin des dépassements.
Les complémentaires prônent la sauvegarde d'une médecine accessible évoquant les dépassements comme Satan. Merci pour l'amalgame, cent fois démontré comme un mensonge et cent fois réutilisé pour mieux désinformer. Si les mutuelles ont joué les pleureuses, c'est surtout pour dégager du profit car la fin des dépassements c'est surtout la fin de leur rem-bour-se-ment !
800 millions d'économie quand même, il y a de quoi jouer les Saints-Esprits ! Chacun sa route, la profitabilité n'a rien de condamnable sauf que le cadeau empoisonné de la Mutualité risque, en plus, de nous faire péter la Sécu au nez !
Pourquoi ? Retour sur les compromis à concéder...

Le Diable se cache dans les détails. Accepter que les mutuelles et assurances privées subventionnent une partie de notre système de santé en participant au remboursement des tarifs opposables, c'est les laisser s'arroger le droit de les modifier :
« (...) Nous demandons à être considérés désormais comme des partenaires à part entière. Nous ne souhaitons plus fonctionner comme des payeurs aveugles (...)1 ».

Au diable le système solidaire ! Les mutuelles achètent surtout leur ticket d'entrée pour s'imposer face à une Sécu déroutée qui ne peut refuser. L'accepter, c'est peut-être amputer notre système d'assurance publique obligatoire de santé.

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