
C'est sur le Boulevard Saint-Germain dans le Vle arrondissement de la capitale que Philippe Mouiller a été retrouvé au sol, ivre et le nez en sang. Le Républicain de 56 ans s'est montré agressif dès l'arrivée des secours.
Paris Match révèle que le sénateur a refusé toute intervention médicale alors même que son état était jugé « préoccupant » par les pompiers.
Un comportement violent
La police, dépêchée sur place, a dû menotter Philippe Mouiller qui clamait exercer une « haute fonction de Sénateur » a demandé que le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, soit appelé. Chose qu'il n'a évidemment pas obtenue.
Selon les informations de Paris Match, le responsable politique a aussi tenu des propos « méprisants » envers la police et les pompiers.
Une fois les tentions apaisées, le président de la Commission des Affaires Sociales au Sénat a pu être démenotté puis conduit à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Philippe Mouiller a été soigné et confié à nouveau aux forces de l'ordre qui l'ont placé en cellule de dégrisement.
Soutien sans faille
Pour la Nouvelle République, son collègue lui aussi sénateur des Deux-Sèvres, Gilbert Favreau, confie : « Philippe Mouiller est très choqué. J'étais près de chez lui hier mais je sais qu'il ne reçoit personne. »
« C'est quelque chose qui n'est pas gérable pour un homme public comme lui. Il s’est produit un événement qui alimente les médias, ce qui peut se comprendre compte tenu de la place qu’occupe Philippe Mouiller au Sénat. Mais un homme reste un homme : que celui qui n’a jamais péché, jette la première pierre », a ajouté Gilbert Favreau.
Marie-Pierre Missioux, maire de Cherveux et présidente de l’Association des maires des Deux-Sèvres, apporte son soutien au sénateur « agressé en pleine rue et dépouillé de ses affaires personnelles », affirme-t-elle.
Hier, le parquet de Paris, indiquait que Philippe Mouiller n’avait pas encore été entendu sur les circonstances qui l’auraient conduit à cette situation.
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