Rayen Fakhfakh, brillant étudiant en médecine sous OQTF : « L’injustice que je subis ne m’empêchera pas de poursuivre mon rêve de devenir médecin dans ce pays »

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De nationalité tunisienne, Rayen Fakhfakh, étudiant en cinquième année de médecine à Paris, est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis deux mois. Les autorités administratives lui reprochent un manque d’intégration, malgré un brillant parcours scolaire et un riche engagement associatif. Un paradoxe, qui plus est, à l’heure de la désertification médicale. 

Rayen Fakhfakh, brillant étudiant en médecine sous OQTF : « L’injustice que je subis ne m’empêchera pas de poursuivre mon rêve de devenir médecin dans ce pays »

Rayen Fakfakh, 21 ans, étudiant en cinquième année de médecine à l'Université Paris-Saclay © DR

La France a-t-elle vraiment le luxe de se passer d’un futur médecin prometteur ? Il semble que oui, à en croire la décision de la préfecture de Seine-Saint-Denis de renvoyer un étudiant en cinquième année de médecine dans sa Tunisie natale. 

Le 28 février 2025, alors qu’il sortait de garde, Rayen reçoit une OQTF par recommandé. Pour l’externe de 21 ans, c’est la douche froide : « je pensais que les OQTF étaient réservées aux personnes qui constituent une menace pour l’ordre public », se désole-t-il auprès de What’s up Doc

« Anéanti » par une annonce aussi brutale, Rayen sollicite une avocate en urgence. Car en cas d’OQTF, le recours devant le tribunal administratif est possible uniquement dans un délai d’un mois. 

Deux procédures ont donc été engagées : une première requête

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