© Midjourney x What's up Doc
Rarement une mesure réglementaire aura eu un tel impact sur une pathologie évitable. En 2019, à la suite d’un signal de pharmacovigilance concernant le risque accru de méningiome intracrânien lié à une exposition prolongée aux acétates de nomégestrol et de chlormadinone, les autorités sanitaires françaises ont mis en place une série de mesures de réduction du risque. L’étude menée par EPI-PHARE, basée sur les données du SNDS entre 2009 et 2023, met en avant l’efficacité de cette stratégie dans son rapport final paru en juin 2025.
Des méningiomes évités par centaines
L’indicateur le plus marquant de l’étude reste la réduction du nombre de méningiomes opérés attribuables au nomégestrol et à la chlormadinone. Ce chiffre est passé de 152 cas en 2018 à seulement 15 en 2023, soit une r
A voir aussi
Pr Anne Gompel : « La ménopause n’est pas une maladie mais une étape de vie : les femmes méritent une vraie prise en charge »
Troubles vulvo-vaginaux : ce que les patientes dénoncent dans leur parcours de soins