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« Ici, les miroirs déformables d’Alpao, issus de l’Institut de planétologie et d’astrophysique, et conçus pour scruter l’univers, trouvent une seconde vie dans la chirurgie de précision », retrace Mariana Tsymbrovska, directrice générale de Floralis, filiale de valorisation de l’Université Grenoble-Alpes (UGA), classée 2e meilleure université française en recherche médicale.
Du haut de ses 20 ans, Floralis tient le haut du tableau en France comme en Europe avec des centaines de partenariats et la création de plus de 150 start-up, dont 65 % dans la santé. Floralis intervient dès la détection d’un potentiel technologique, jusqu’à la phase de maturation – étape à laquelle la SATT (société d’accélération du transfert de technologie) Linksium prend le relais.
Clinatec, un mix entre ingénieurs, cliniciens et biologistes
Ciblés sur la création technologique pour la santé, MedicAlps, Biopolis et Clinatec complètent la synergie. Le cluster MedicAlps, créé en 2000, est né avant la création des pôles de compétitivité, dans une volonté d’instaurer un réseau propice à l’innovation collaborative. Il rassemble plus de 130 acteurs des technologies médicales et biotechnologies. Biopolis, la pépinière de l’UGA, héberge et accompagne jusqu’à 15 jeunes pousses depuis 10 ans : Grapheal (biopatchs connectés), Cardiométrix (télésurveillance cardiaque) ou Twinsight (jumeau numérique pour prothèses), etc. Et plus récemment, le showroom Medytec.
Fruit du croisement entre ingénierie et neurosciences, Clinatec est né en 2008 de la collaboration entre le CEA, le CHU et l’UGA, un mix entre ingénieurs, cliniciens et biologistes. Ce centre a réalisé des avancées mondiales, comme l’interface cerveau-machine Wimagine permettant à des patients de recouvrer la marche grâce à un implant cérébral couplé à un pont numérique cerveau-moelle épinière piloté par intelligence artificielle.
Le fonds Clinatec, 4e partenaire de la structure et soutenu par des mécènes, finance des recherches exploratoires notamment sur la lumière infrarouge dans la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, démontrant la capacité de l’écosystème à attirer des financements privés pour des projets à fort potentiel. Grenoble, une ville comme un laboratoire vivant où la science change le monde…
