
Valse des ministres à la Santé.
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« Je me rendrai dans les jours qui viennent à Mayotte, pour la population, pour aussi rencontrer (...) les élus », a déclaré Yannick Neuder lors de la passation de pouvoirs avec Geneviève Darrieussecq au ministère, au côté de Catherine Vautrin. « C'est vraiment ma priorité absolue », a-t-il ajouté.
A 55 ans, ce député LR de l’Isère, réputé proche de Laurent Wauquiez, est le septième ministre de la Santé depuis le début des quinquennats Macron. A la différence de Geneviève Darrieussecq, qui avait un ministère de plein exercice, il a une ministre de tutelle, Catherine Vautrin, chargée d'un portefeuille étendu Travail, Santé, Solidarités et Familles.
En ce 24 décembre, « nous avons été plusieurs à penser aux Mahorais ce matin, à penser à nos équipes à Mayotte », a dit Catherine Vautrin.
« Dans un contexte (...) où l'on concentre les plus grandes difficultés, chacun a cherché à apporter des réponses » et « essayé d'être à la hauteur de l'enjeu », a-t-elle jugé, saluant « la force de l'Etat » et ajoutant « qu"il va falloir que nous puissions continuer ».
« Catherine et Yannick seront à l’œuvre pour poursuivre cette vigilance et venir en soutien des Mahorais »
Auparavant, la sortante Geneviève Darrieussecq a commencé son discours d'adieu par « une pensée » pour les habitants de Mayotte, « pour ce drame absolu qu'ils vivent », « pour notre système de santé à Mayotte, très impacté », « pour tous les soignants qui donnent sans relâche, qui sont fatigués, usés, rincés et qu'il nous faut relever ».
Depuis le ministère de la Santé, « nous avons veillé sur Mayotte du mieux que nous pouvions en organisant les choses », a affirmé cette médecin infectiologue de profession, y voyant la confirmation « d'un grand ministère qui savait repérer et faire face aux crises ».
Mais « le travail n'est pas fini », il y a « beaucoup d'enjeux encore sur Mayotte », a souligné l'élue MoDem des Landes, convaincue que « Catherine et Yannick seront à l'œuvre pour poursuivre cette vigilance et mettre en œuvre tous les moyens pour venir en soutien des Mahorais ».
« Parce que les risques épidémiques sont importants maintenant et les risques de santé publique majeurs dans ce beau département de France, mais éloigné », a-t-elle poursuivi.
Avec AFP