Médecins : Dans quels pays consulte-t-on le plus ?

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Un rapport sur le nombre de consultations par habitant et par an dans les pays de l’OCDE vient de sortir, avec des écarts considérables dans la fréquence des consultations qui révèlent les particularités des différents systèmes de santé et leurs impacts sur les pratiques de soins.

Médecins : Dans quels pays consulte-t-on le plus ?

© Midjourney x What's up Doc

Selon les dernières données de l'OCDE, les disparités dans la fréquentation des cabinets médicaux sont remarquables à l'échelle internationale. Avec une moyenne de 16 consultations par habitant et par an, la Corée du Sud se distingue nettement, tandis que des pays comme la Suède ou le Costa Rica enregistrent seulement 2 visites annuelles.

La France se situe dans une position médiane avec 5 consultations par an, un chiffre comparable à plusieurs pays européens comme l'Espagne ou l'Italie. Cette situation intermédiaire reflète un équilibre entre accessibilité des soins et régulation de la demande.

Les systèmes basés sur un salariat fixe des médecins, comme au Danemark, tendent à générer moins de visites

L'organisation du système de santé joue un rôle déterminant dans ces variations. Les pays nordiques, notamment la Finlande et la Suède, ont développé un modèle où les infirmiers et autres professionnels paramédicaux assurent une part significative des soins primaires, réduisant mécaniquement le nombre de consultations médicales.

Le mode de rémunération des médecins apparaît comme un facteur crucial. Dans les pays où prévaut le paiement à l'acte, comme en Allemagne ou au Japon, on observe généralement une fréquence plus élevée de consultations. À l'inverse, les systèmes basés sur un salariat fixe, comme au Danemark, tendent à générer moins de visites.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/medecine-generale-les-temps-de-consultations-sallongent-les-delais-dacces-aux-specialistes

Le cas américain illustre l'impact du reste à charge sur le comportement des patients. Malgré une rémunération à l'acte des praticiens, la participation financière importante demandée aux patients modère significativement le recours aux soins.

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