Levothyrox : que justice soit faite

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Une action collective a été lancée contre l’Agence Nationale du Médicament (ANSM) dans l’affaire du Levothyrox.

Levothyrox : que justice soit faite

La nouvelle formule du Levothyrox passée au crible judiciaire. Accusée d’être responsable de nombreux effets secondaires chez certains patients, une action collective a été lancée contre l’ANSM. Cela intervient après la mise en cause du laboratoire Merck, qui avait été condamné en 2020 devant la Cour d’appel de Lyon à verser 1000 euros à chacun des 3000 plaignants. Une décision que le laboratoire conteste devant la Cour de cassation.

Christophe Lèguevaques, avocat à l’origine de cette nouvelle procédure, a annoncé lors d’une conférence de presse en ligne, qu’il espérait obtenir 15000 euros d’indemnisation du préjudice moral d’anxiété par demandeur. Il est possible de participer au recours en s’inscrivant sur une plateforme en ligne jusqu’au 15 novembre, après une participation de 120 euros pour la procédure.

L’ANSM est accusée de défaut de « vigilance » et « d’anticipation ». Parmi les effets secondaires pointés du doigt étaient principalement des maux de tête, insomnies, vertiges et autres effets secondaires. En 2019, l’ANSM avait conclu après une étude sur 2 millions de personnes que la nouvelle formule n’entraînait pas de « problèmes de santé graves ». Contactée par WUD, l'ANSM a indiqué que « de manière générale, (elle) ne commente pas les procédures en cours.»

L’ancienne formule a été prolongée et restera disponible jusqu’à la fin 2022. 

 

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