Les régimes de l’assurance maladie

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Notre système de protection sociale repose sur les charges sociales qui pèsent sur le travail. La règle s’applique pour tous les assurés sociaux de France qui percoivent des rémunérations. Pour ceux-ci, la Sécu assure la prise en charge de la part obligatoire.

Les régimes de l’assurance maladie

Il y a des cours de Santé Publique qu'on aurait pu bûcher, si on avait conscience de leur utilité. Entre autres, les cours sur l'Assurance Maladie. Ah les différents régimes ! Mais n'ayons crainte, le sujet n'est pas aussi complexe qu'il en a l'air.

Le top 3 des régimes

En pratique, par souci de lisibilité administrative, l’Assurance maladie prend la forme concrète de 3 régimes principaux auxquels nous sommes rattachés en fonction de nos métiers.
-Le régime général qui comprend 80 % des Français et finance 75 % des dépenses de santé,
-le régime agricole qui prend en charge la part obligatoire des exploitants et salariés agricoles, sous l’égide de la caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (MSA), et enfin,
-le régime social des indépendants (RSI), très connu des libéraux parmi nous. C’est THE régime qui s’occupe des artisans, commerçants, industriels et professions libérales.
De façon anecdotique, s’associent à ces 3 mastodontes de minuscules régimes spéciaux, ceux de la SNCF, de la RATP, de l’Assemblée nationale, du Sénat, pour ne citer que ceux-là.

Et la CMU là-dedans ? c'est quoi exactement ?
Quand il n'est pas possible pour les patients et leurs ayants droit de bénéficier de l’Assurance maladie, faute d’emploi par exemple, ils peuvent demander à être couverts par la couverture médicale universelle (CMU). Celle-ci les exonère de la part obligatoire des dépenses de santé (consults, médicaments, hospits, examens…). 

Qui a droit à la CMU ?
La CMU de base est gratuite et accessible pour les personnes à faibles revenus (revenu fiscal de référence inférieur à 9 534 €), de nationalité française (ou titre de séjour) et résidant en France depuis au moins 3 mois.
Mais attention, tout le reste des dépenses de santé - part complémentaire, forfait journalier (si hospit’), participation forfaitaire et franchise médicale - restent à la charge de ces patients.

Quant aux dépassements d’honoraires, ils ne sont pas interdits pour les affiliés à la CMU. Et dans tous les cas, ils doivent toujours faire l’avance de leurs frais. Car en l’absence de tiers payant, l’Assurance maladie leur remboursera secondairement la part obligatoire.

 

 

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