Les médecins en politique, une cartographie

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O`u sont les médecins de la politique ? De l’Assemblée aux conseils municipaux, du Sénat aux conseils régionaux, petit mapping d’une profession qui n’a pas peur des élections.

Les médecins en politique, une cartographie

À l’Assemblée et au Sénat

Avec 23 députés et 15 sénateurs, les médecins représentent 4 % des parlementaires. Ils sont donc largement surreprésentés par rapport à leur poids dans la population générale (environ 0,3 %). Seulement cinq de ces parlementaires-médecins, soit 13 %, sont des femmes. Un chiffre à comparer avec les déjà peu glorieux 25 % de femmes siégeant sur les bancs des deux chambres.

 

Dans les équipes municipales des grandes villes

La profession investit massivement les exécutifs municipaux. Parmi les dix plus grandes villes de France, seule Rennes ne compte aucun adjoint au maire médecin. Montpellier et Bordeaux sortent du lot, avec deux médecins dans l’équipe. Dans six des dix premières villes, c’est un médecin qui occupe le poste d’adjoint chargé de la santé.

Mais la profession sait aussi sortir de son domaine de compétences naturel. À Lyon, c’est par exemple un urologue (le Dr Georges Kepenekian) qui occupe le poste d’adjoint à la Culture. À Nantes, une psychiatre (le Dr Rachel Bocher, également à la tête de l’INPH, premier syndicat de PH) est pour sa part en charge de « l’Accueil des nouveaux nantais, de la francophonie et des congrès ».

Parmi tous les adjoints des grandes métropoles, on compte une grande figure du monde hospitalo-universitaire : le Pr Daniel Rougé, ancien doyen de la fac de médecine de Toulouse-Rangueil, et chargé des « Politiques de solidarité et des Affaires sociales » auprès du maire de la Ville rose.

 

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