
Stéphane Le Bras, chercheur à l'universite de Clermont-Ferrand.
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What’s up Doc : Vous avez commencé par travailler (et vous travaillez toujours) sur l’histoire du commerce du vin… Comment cela vous a-t-il amené à vous intéresser aux fausses nouvelles en santé ?
Stéphane Le Bras : Tout d’abord, dans le commerce du vin, il y a des enjeux de contrôle de l’information qui sont extrêmement forts. Par ailleurs, j’ai été amené à m’intéresser à l’alcoolisme, notamment à la manière dont le vin, pendant la Première Guerre mondiale, était considéré comme une boisson fortifiante bénéfique pour les soldats. Je me suis alors rendu compte des stratégies de manipulation de l’information qui entouraient la consommation de vin : j’ai pu identifier tout un discours mettant en avant les propriétés bénéfiques du vin, et omettant les effets négatifs de l’alcool…
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