Anders Tegnell, l'épidémiologiste en charge de la crise Covid en Suède.
© DR.
"Nous n'étions pas une sorte de paradis libertaire", déclare Anders Tegnell à l'AFP, qu'il reçoit dans les locaux de sa maison d'édition.
"Nous étions simplement une société qui essayait de trouver de bonnes façons de gérer la situation, de la manière la plus efficace pour nous".
Tandis que le coronavirus prenait le monde de court en 2020 et que les pays commençaient un à un à fermer différents pans de la société, l'un d'entre eux détonnait : la Suède.
Le royaume scandinave avait choisi une approche plus libérale. Pas de confinement, de fermeture d'écoles, de masque obligatoire... L'accent était mis sur la responsabilité individuelle et les recommandations.
Ce choix a suscité de vifs débats à l'étranger, brandi par les uns comme contre-exemple, ou salué par d'autr
A voir aussi
Les jeunes mamans exposées à des paroles ou gestes irrespectueux à la maternité ont plus de risques de dépression post-partum
« Urgence Pénurie » : 30 % de dermatos en moins en 2030, la profession sonne l’alarme
Santé mentale : Weiji, une prise en charge intensive sans hospitalisation pour des ados qui vont mal
CHU de Caen : sans internes, les urgences ont du faire appel à SOS Médecins
Bronchiolite : les urgences pédiatriques à bout, 14 bébés transférés hors d’Ile-de-France