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La rentrée s’annonce bouillante et les débats vont bon train.
La querelle n’est pas récente, puisqu'elle date du gouvernement Barre qui a accepté en 1981 l'augmentation des rémunérations libérales d’augmenter, sans plomber les caisses de la Sécu. Elle a d’abord opposé nos aînés de chaque secteur selon leur spécialité, bien avant de défrayer la chronique en mobilisant les patients.
La généralisation des usages, l’apparition d’abus et la crainte de plus en plus prononcée des assurés sociaux de voir le système de santé devenir payant à terme ont fait des dépassements la cible à abattre.
Le secteur 2 est devenu persona non grata. Il est aujourd’hui plus contesté que jamais, et vit probablement ses derniers instants.
Conscients que l’heure est grave, certains sont prêts à sauver leur reste pour continuer de dépasser avant d’être retraités. D’autres prônent l’ouverture de l’attendu secteur optionnel. Et une partie, enfin, milite pour le rehaussement du secteur 1 tout simplement...
Mais qui suivre, à la fin ?
Serons-nous la génération sans secteur ?