
Emmanuel Macron hier à Villejuif © Capture d'écran YouTube
Notant les améliorations sur les essais cliniques entre 2017 et 2020, ainsi que lors de la pandémie du Covid, le chef de l'État a estimé que la France était « un peu repartie comme avant ».
« On ne peut pas se dire qu'on a des essais cliniques qui sont faits en Espagne ou en Allemagne juste pour des questions administratives. Ça, c'est de la folie », a-t-il dit lors de la pose de la première pierre d'un bâtiment dédié à l'innovation médicale et scientifique en cancérologie du Paris-Saclay Cancer Cluster (PSCC), à l'Institut Gustave Roussy.
« Je veux qu'on corrige ça et qu'on s'aligne sur les meilleurs en Europe », a-t-il insisté.
« Des trésors de données »
De la même manière, Emmanuel Macron a demandé aux ministres du gouvernement de François Bayrou de lui proposer « d'ici au printemps des évolutions très simples » pour l'utilisation des données.
« On est encore beaucoup trop lent, et on est lent très souvent entre les structures administratives elles-mêmes », a-t-il déploré.
« On doit distinguer la juste protection des données personnelles, le fait qu'on ne veut pas que ces données personnelles soient utilisées à des fins de sélection adverse par exemple dans les systèmes d'assurance ». Mais le chef de l'Etat a plaidé pour « une utilisation beaucoup plus simple » pour qu'elles « soient mobilisées par la recherche » afin de « faire des percées beaucoup plus rapidement ».
Selon le président, la France possède « des trésors de données » grâce à un système de santé « centralisé ». Il faut donc, a-t-il dit, « simplifier le cadre français et européen, mais déjà français, d'utilisation des données ».
Emmanuel Macron a enfin vanté le recours à l'intelligence artificielle dans la recherche scientifique, avant le sommet sur l'IA qu'il présidera les 10 et 11 février prochains à Paris.
Avec AFP