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Hystérique, tarée, morue... Karine Lacombe, professeure et chercheuse en infectiologie à Sorbonne Université, a été en première ligne des insultes et menaces pendant la crise Covid. Pourtant experte, elle est une femme, donc une cible.
« Les femmes sont rarement attaquées sur leur travail. Rapidement, elles sont harcelées sur leur vie privée, leur physique. Les hommes sont moins harcelés, sauf s’ils font partie d’une minorité ethnique ou sexuelle », analyse-t-elle.
Avant la crise sanitaire, « Twitter a été un espace où se diffusaient les derniers résultats des sciences avant leur publication ; un moyen de rester en contact avec les collègues à l’international. » Avec le Covid, le populisme scientifique a pris de l’ampleur. « On a subi des attaques violentes. »
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