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Ces personnes, dont "sept médecins, infirmiers et administrateur de l'hôpital n'offraient pas les soins nécessaires aux patients dans la clinique publique, et les orientaient vers des hôpitaux privés où ils travaillent également", a précisé la porte-parole du parquet, Rozeta Tase.
Les enquêteurs ont également perquisitionné certaines pharmacies et sociétés de distribution pharmaceutiques qui vendaient des médicaments contre le cancer contrefait à des prix exorbitants, selon le communiqué du parquet.
Les médecins simulaient des pénuries de médicaments à l'hôpital public pour ne donner qu'une partie du traitement aux patients, et les envoyaient vers des pharmacies en ville où le reste du traitement était vendu à des prix excessifs.
Les appareils de radiothérapie de l'hôpital étaient, en outre, mis hors d'état pour que les patients soient renvoyés vers des cliniques privées.
Une population outragée appelée à manifester
L'enquête a été ouverte après que des patients ont dénoncé les médecins au parquet qui les a mis sur écoute. D'après ces écoutes, un patient atteint d'un cancer pouvait assurer au médecin une semaine de vacances aux Maldives ou en Thaïlande.
La ministre albanaise de la Santé Albana Koçiu, a appelé à ce que "toutes les personnes reconnues coupables soient condamnées sévèrement, car il s'agit d'actes sans précédents, dégoutants, et qui vont à l'encontre de toutes les valeurs".
La société civile a appelé à manifester à 19H00 mercredi devant le ministère de la Santé, pour demander la démission de la ministre et une enquête approfondie.
Avec AFP