© Gabriel Gorgi / DR
What’s up Doc : Pourquoi une décision si subite ?
Anna Boctor : Parce que le contexte politique est devenu intenable. Le PLFSS, actuellement débattu à l’Assemblée, a pour objectif, entre autres, de détruire le secteur 2, sur la base de rapports à charge qui sont discutables d’un point de vue méthodologique. On entretient l’idée que les dépassements d’honoraires – je préfère le mot « compléments » – expliquent le reste à charge des patients, alors que le vrai sujet, c’est le désengagement de la Sécu et le non-remboursement par les mutuelles.
Pour quelles raisons considérez-vous ces rapports biaisés ?
AB. : La méthodologie pose problème. Il n’y aucune mise en perspective avec l’évolution des revenus des médecins libéraux – souvent en baisse quand on regarde les chiffres de
A voir aussi
Un spécialiste sur deux applique un dépassement d'honoraires, l'UFC-Que Choisir cible particulièrement les gynécos et ophtalmos
Hausse des consultations, taxe lapin, obligations de gardes, Frédéric Valletoux dévoile son jeu
Les infirmiers libéraux en colère manifestent pour l’augmentation de leurs actes bloqués depuis 15 ans