 
                228 élus, tous les démocrates et huit républicains, ont soutenu l'adoption de cette proposition de loi. 195 républicains s'y sont opposés.
Le texte risque désormais d'achopper au Sénat, où il faudrait que dix sénateurs républicains sur 50 votent avec les démocrates, ce qui paraît peu probable compte tenu des tensions entre les deux partis.
Concrètement, il inscrit dans la loi fédérale un droit aux contraceptifs autorisés par les autorités sanitaires, y compris la pilule du lendemain honnie par les opposants à l'avortement les plus radicaux.
Le texte protège également les professionnels de santé qui prescrivent pilules et autres stérilets.
La Chambre a ainsi adopté la semaine dernière deux propositions de loi pour garantir l'accès à l'avortement
Il a été introduit en urgence après la décision, le 24 juin, de la Cour suprême de révoquer le droit à l'avortement qu'elle garantissait depuis près de 50 ans.
Dans un argumentaire rédigé en appui de cet arrêt, le juge conservateur Clarence Thomas a estimé que d'autres droits, dont celui à la contraception ou au mariage entre personnes de même sexe, pourraient être révisés.
Même si cette position ne semble pas partagée par une majorité de ses collègues, elle a suscité une forte inquiétude à gauche.
Les élus démocrates, soucieux de se démarquer de leurs confrères républicains avant les élections de mi-mandat en novembre, ont depuis multiplié les initiatives législatives.
La Chambre, qu'ils contrôlent, a ainsi adopté la semaine dernière deux propositions de loi pour garantir l'accès à l'avortement, et une autre mardi 19 juillet sur le mariage homosexuel. Leur passage au Sénat semble très difficile.
Avec AFP
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