
© Midjourney x What's up doc
Les industriels qui participent volontairement au projet doivent dès à présent « modifier les boîtes de leurs médicaments pour ajouter un QR code sur les boîtes en ville » pour accéder aux notices numériques et « supprimer la notice papier pour l’hôpital », selon un communiqué de l'ANSM.
La phase pilote du projet, qui débutera le 1er octobre 2025 quand les boîtes modifiées seront à disposition des pharmacies, doit durer deux ans, précise l'autorité sanitaire.
Tout au long de cette phase, l'utilisation des notices dématérialisées sera évaluée par des représentants des patients, des professionnels de santé et des industriels.
Au total, 108 médicaments disponibles en pharmacies, dont le paracétamol, des statines utilisées pour lutter contre le cholestérol ou des maladies cardiovasculaires, des vaccins ou encore des médicaments utilisés pour réduire l'acidité de l'estomac, ainsi que 475 médicaments à l'hôpital, sont intégrés à cette étape du projet.
Un actualisation plus régulière des notices
La dématérialisation des notices doit apporter aux patients « une meilleure information » médicale puisque les notices numériques hébergées dans la Base de données publique des médicaments (BDPM), sont actualisées régulièrement, souligne le gendarme du médicament.
Cette évolution doit également favoriser « un meilleur usage des médicaments » dans la mesure où les e-notices sont accompagnées de vidéos didactiques qui expliquent comment bien utiliser le médicament, ajoute l'agence.
Ce projet s'inscrit dans le cadre d'une réflexion initiée au niveau européen et dans une logique de responsabilité écologique.
Des expérimentations similaires ont été réalisées à l’hôpital dans d’autres Etats-membres de l'Union européenne, rappelle l'ANSM.
La liste des laboratoires retenus pour la phase pilote sera publiée fin janvier 2025 au plus tard.
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