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Évidemment, la cuisine moderne, ça peut laisser sur sa faim. Les redites sont nombreuses et l’on craint une certaine lassitude du gastronome santé.
Les saveurs d’antan, c’est bon, parfois.
Mais attention de ne pas nous saturer les papilles...
Pour l’entrée crème renversée de l’hôpital-entreprise, on n’est pas sûr quand même du choix des ingrédients.
Sans vouloir pousser dans une cuisine économique trop subtile, avoir des ressources pour dégager un goût de qualité, ce n’est pas toujours contreproductif, tout de même.
La note est donc suspendue à l’issue du premier plat. La visite très marquée de la ministre à peine nommée pour saler la crème publique pourrait vite faire caraméliser le secteur privé. À coup sûr, si les carottes publiques coûtent trois fois le prix des légumes privés, ça va faire hurler les maraîchers !
Sans compter que l’émincé d’installation forcée à la mode sous-densité passera sans doute difficilement sur un palais libéral déjà échaudé.
Quant au secteur... La surprise du chef se fait attendre car, à n’en pas douter, la bombe au chocolat fera beaucoup d’éclats.
En tout cas, c’est sûr, le changement, c’est maintenant !
Pour l’addition, faut attendre...