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Dans le but d’attirer les jeunes médecins dans les carrières hospitalières, la PECH a été créé en 2017. Elle est accordée aux praticiens non titulaires qui exercent une spécialité reconnue en tension. Une condition principale : s’engager à travailler dans un hôpital public pendant au moins trois ans.
Êtes-vous éligible ? Voici les conditions…
Seuls les praticiens contractuels et les assistants des hôpitaux peuvent prétendre à recevoir la prime. Pour cela, vous devez signer une convention d’engagement de carrière hospitalière (CECH).
Une des clauses est d’effectuer au minimum trois ans de services effectifs, en cas de réussite au concours, à compter de la nomination du praticien (période probatoire incluse).
L’ensemble des spécialités peuvent être éligible si elles sont définies comme en tension, localement ou à l’échelle nationale.
Actuellement, ce sont l’anesthésie-réanimation, la radiologie et la psychiatrie qui sont concernées.
Si vous êtes déjà lauréat du CNPH, vous êtes exclu du dispositif (même si vous n’avez pas encore été nommé PH).
Si vous exercez à temps partiel, vous pouvez être éligible à la prime mais elle sera calculée au prorata. Ainsi, si vous passez à temps partiel pendant la période d’engagement, le montant de la prime sera régularisé.
Pratico-pratique : le montant, le versement, le calcul
C’est la spécialité qui détermine le montant de la prime. 20 000 € si la spécialité est en tension au niveau local, c’est-à-dire au sein de l’établissement.
Si à cela s'ajoute une tension à l’échelle nationale, la prime s’élève à 10 000 €. À noter que ces deux montant sont cumulables ! La PECH peut donc atteindre 30 000€ si la spécialité exercée est en tension localement et nationalement.
Le versement se fait en deux temps, à part égale. La première moitié est versée à la signature de la convention d’engagement. La seconde s’effectue au moment de la nomination comme PH, donc pendant la période probatoire.