
Comme pour combler les trous dans les établissements de santé qui connaissent des pénuries de praticiens hospitaliers, le ministère de la Santé avait créé en 2017 une prime d’engagement de carrière hospitalière. Cette prime comprise entre 10 000 euros et 30 000 euros, est destinée aux praticiens contractuels qui s’engagent dans des établissements en tension. En 2017, deux spécialités pouvaient prétendre toucher cette prime : les radiologues, et les anesthésistes-réanimateurs.
Par un arrêté publié ce 19 octobre, le ministère de la Santé a reconduit le versement de cette prime pour ces deux spécialités. Pourquoi ces spécialités ? Les spécialités définies comme étant en difficulté de recrutement doivent répondre à ces deux critères :
« un taux de vacance statutaire des praticiens hospitaliers à temps plein supérieur de 20 % aux taux de vacance statutaire moyen toutes spécialités confondues ;
- un nombre de postes statutairement vacants de praticien hospitalier à temps plein supérieur à 250. » C'est le cas de l'anesthésie-réanimation et de la radiologie.
Quels montants ?
Le montant de cette prime est comprise entre 10 000 euros et 30 000 euros.
Elle est de 20 000 euros pour "les praticiens qui ont conclu une convention d'engagement de carrière hospitalière dans le cadre d'un recrutement sur un poste dans une spécialité pour laquelle l'offre de soins est ou risque d'être insuffisante dans l'établissement au sein duquel il exerce".
Elle est de 10 000 euros pour "les praticiens qui ont conclu une convention d'engagement de carrière hospitalière dans le cadre d'un recrutement sur un poste dans une spécialité correspondant à un diplôme d'études spécialisées présentant des difficultés importantes de recrutement dans les établissements publics de santé".
Ces deux conditions sont cumulatives. La prime peut donc s'élever à 30 000 euros.