La Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (qui regroupe des soignants, patients, médecins concernés par la maladie de Lyme) a décidé de se séparer de son vice-président, le Dr Christian Perronne. La fédération n’a pas du tout apprécié les propos tenus par le chef de service en maladies infectieuses du centre hospitalier de Garches, lors d’une interview donnée le 15 octobre sur les ondes de Sud Radio, comme nous le rapportions. Dans un communiqué la FFMVT lui reproche en particulier d’avoir qualifié les tests Covid19 d’inutiles, d’avoir affirmé que "la majorité des PCRs sont des faux positifs », d’avoir qualifié les consultations Covid de « Jackpot pour les médecins », de s’être interrogé sur l’utilité du masque dans le métro…
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« La FFMVT tient à se démarquer sans ambigüité de ces déclarations publiques et d'un engagement ouvertement exprimé au profit d’une association BonSens aux valeurs étrangères à l’éthique de la FFMVT. » L’association BonSens a été créée le 25 septembre dernier par la députée Martine Wonner, pro-hydroxychloroquine. Elle a depuis quitté l’association, prétextant une charge de travail trop importante en tant que députée. « Par ailleurs, les nombreuses occupations récentes du Pr Christian Perronne sur des sujets extérieurs à la FFMVT l’ont rendu largement indisponible au travail effectué par notre Fédération et en particulier au bon fonctionnement indispensable de son Conseil Scientifique, ainsi qu’il l’a lui-même reconnu », poursuit la FFMVT. Qui assure avoir tenté de « renouer le dialogue » avec le Professeur Perronne, mais sans succès. Il a donc été démis de « ses fonctions de Vice-Président de la Fédération et de Président du Conseil scientifique ».