Cas en baisse : la Guyane, ou l’exception à la règle

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Santé Publique France a publié hier soir son point épidémiologique hebdomadaire sur l’épidémie de coronavirus. La tendance à la baisse se confirme partout en France. Cela, sans compter la Guyane qui fait face à une augmentation des cas.

Cas en baisse : la Guyane, ou l’exception à la règle

La vague épidémique prend de la hauteur en Guyane. Un constat qui détonne avec la situation observée sur le reste des territoires français. De la métropole à la Martinique en passant par la Guadeloupe, la tendance est à la baisse. « On observe une amélioration des indicateurs épidémiologiques dans l’ensemble des régions métropolitaines. En Outre-mer, la situation reste très préoccupante en Guyane avec une augmentation du taux d’incidence et des indicateurs hospitaliers », résume Santé Publique France dans son point épidémiologique hebdomadaire.

En tout, 48 873 nouveaux cas ont été recensés la semaine dernière. L’incidence se situant à 73 contre 100 pour 100 000 habitants en semaine 36, une diminution de 27 % des cas confirmés est à déclarer. « Au niveau national, le taux d’incidence était en baisse dans toutes les classes d’âge. Il restait le plus élevé chez les jeunes adultes et les moins de 18 ans », précise l’organisation de santé. Une courbe en recrudescence dont ne peut encore que rêver la Guyane où une augmentation de 18 % des cas a été constatée. Cela, alors que la situation continue de s’apaiser en Martinique et en Guadeloupe avec, respectivement, une diminution du taux d’incidence de 23 et 34 %.

Si l’hôpital de Cayenne en Guyane est « totalement saturé » selon les déclarations à France Info de son directeur Christophe Robert, la baisse des nouvelles hospitalisations (-28%) et admissions en services de soins critiques (-32%) continue de se poursuivre au niveau national. « Au 21 septembre, on dénombrait 8 655 patients infectés en cours d’hospitalisation dont 1 757 en soins critiques. », précise Santé Publique France, qui souligne que les premières données non-consolidées confirment que les trois-quarts des cas de contamination en France métropolitaine concernaient des personnes non-vaccinées.

Pour l’heure, 74,5 % de la population française a reçu au moins un dose du vaccin. Un chiffre qui chute à 71,9 % pour les personnes ayant achevé leur parcours vaccinal. Un panel intéressant qui doit pour autant s’accompagner de prudence dans un contexte de baisse de l’adhésion aux mesures barrières. « Une vigilance est nécessaire pour maintenir la dynamique épidémique favorable actuelle », rappelle Santé Publique France. 

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