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Comment éviter les pièges (Lire l’article « Départ raté : les pièges à éviter ! ») ? Si certains relèvent de la vie privée et nécessitent avant tout d’être totalement transparent avec soi-même et ses proches, sur le plan professionnel, il n’y a qu’un conseil à donner : y aller avant de s’installer !
Le minimum c’est d’aller voir son service, ses confrères, ses associés, son cabinet, bref, d’appréhender au maximum son environnement professionnel avant d’y poser les pieds. Et le mieux pour ça, comme toujours, c’est de remplacer (Lire l’article « Remplacer pour goûter »).
Éric, quadruple fois insulaire, connaît bien cette phase de mise en bouche. Il confie volontiers qu’elle est indispensable et conditionne toute la suite. Il conseille de « faire d’abord le tour de toutes les opportunités sans se fixer sur une île absolument, et encore moins sur un établissement ».
De l’avis de tous, il faut s’y prendre 3 à 6 mois à l’avance minimum pour préparer son départ.
Néanmoins, pour un rempla, il est possible de trouver quelques spots de dernière minute.
Rien de spécial à mettre dans ses bagages, pas de papiers spécifiques sinon une copie de ses diplômes peut-être.
Pour le reste, côté job, le challenge à relever c’est de bien le négocier ! Si, bien sûr, la question de la rémunération sera au premier plan des discussions avec la direction ou les associés du cabinet, il ne faut surtout pas zapper la question des avantages en nature, au premier rang desquels : le logement !
Plus ou moins difficile à trouver selon les destinations, un toit de qualité à tarif abordable, sans avoir l’impression de se faire plumer, n’est pas toujours aisé. L’idéal est donc de l’intégrer dans notre contrat.
Enfin, en partant, on laisse souvent un logement sur le continent. Pas de panique !
La rémunération d’expatrié permet facilement de le conserver. Et si on veut s’en séparer, il sera toujours temps de le louer ou de le vendre une fois le projet bien médité !