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En une semaine, entre le 8 juillet et le 15 juillet, deux nouveaux cas de choléra ont été recensés à Mayotte de choléra, "une nette baisse par rapport aux semaines et mois passés", a souligné l'Agence régionale de santé (ARS) qui indique qu’il y a désormais 219 cas recensés. "A titre de comparaison, au sein du foyer de Kierson à Koungou, l’épicentre de l'épidémie, nous étions parfois entre 6 à 8 cas par jour", a-t-elle précisé.
Un enfant, l'une des deux victimes confirmées de l'épidémie, était décédé le 8 mai Koungou, deuxième commune de l'archipel de 320.000 habitants, au nord de la Grande Terre.
Anticiper d'éventuels "futurs pics" d'épidémie
"Une épidémie de choléra peut être faite de pics et de creux : nous sommes dans une période de creux et devons en profiter pour anticiper d'éventuels futurs pics", a toutefois mis en garde l'ARS. Le "plan de riposte" de l'agence de Santé pour lutter contre la propagation de la maladie a notamment été renforcé pour "éviter la survenue brutale de nouveaux foyers".
La vaccination a ainsi été étendue dans les zones les plus vulnérables où les habitants ont recours à une eau impropre et vivent dans la promiscuité. "De nouvelles équipes de la réserve sanitaire sont venues en appui à Mayotte, en plus de celles présentes qui continuent d'assurer les interventions autour des nouveaux cas confirmés", a indiqué l'ARS.
Aux Comores, distants de 70 kilomètres et d'où étaient originaires les premiers cas, la propagation de l'épidémie ralentit également. Le 10 juillet, sept nouveaux cas ont été enregistrés, contre 246 pour la seule journée du 29 avril. Au total, l'archipel a recensé 10.288 malades et 149 décès.
Avec AFP