© IStock
"Ces dispositifs subissent actuellement une tension d'approvisionnement mondiale en raison d'une rupture d'approvisionnement d'un de leurs composants", a annoncé l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans un communiqué.
Il s'agit de tests commercialisés par le groupe finlandais PerkinElmer et qui visent à dépister les risques de trisomie 21 chez le fœtus lors du premier et du deuxième trimestre de grossesse.
Cette annonce intervient dans un contexte où des pénuries frappent de plus en plus de médicaments en France comme à l'international.
PerkinElmer assure que les difficultés d’approvisionnement n’auront pas d’impact
Selon l'ANSM, PerkinElmer a assuré que ces difficultés d'approvisionnement n'auraient pas de conséquence concrète, le groupe se disant en mesure de "couvrir les besoins mondiaux" jusqu'à un "retour à la normale" prévu en 2024.
Néanmoins, l'agence du médicament se dit à la recherche "d'alternatives" pour garantir l'accès au dépistage, l'un des plus courants chez la femme enceinte.
"Nous suivons ensemble au plus près l'évolution de la situation afin d'en réduire l'impact potentiel", dit l'ANSM, qui ne précise pas quelle proportion ces dispositifs représentent dans le cadre du dépistage de la trisomie 21 en France.
"Nous nous sommes rapprochés du ministère de la Santé et de la Prévention et de l'Agence de Biomédecine, afin de partager l'information et les pistes de solutions", conclut-elle.
Avec AFP
A voir aussi
Stéphanie Rist : « Il est encore temps de se faire vacciner contre la grippe »
Fin d'année contrastée pour Sanofi : acquisition stratégique dans les vaccins, mais revers sur la sclérose en plaque
Traitement contre l'obésité : la star Wegovy bientôt adaptée en comprimé
Fluoroquinolones : encore 2 prescriptions sur 3 non conformes, l'ANSM recadre les médecins
Maladie de l'homme de pierre : Ipsen stoppe le développement de son traitement, déception pour les patients
Fièvre et infections hivernales : l’ANSM recommande le paracétamol plutôt que l’ibuprofène
Amoxicilline, paracétamol, corticoïdes... Pas de risque de pénurie cet hiver
La médecine intégrative en oncologie divise, les soignants craignent des dérives