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L’histoire, relayée par des médias américains, a provoqué un véritable tsunami médiatique jusqu'en France : un trentenaire, déclaré en état de mort cérébrale suite à une overdose, se serait réveillé juste avant un prélèvement d’organe.
Résultat, comme l’indiquait mardi l’Agence de biomédecine, les refus de dons d’organes ont bondi subitement en France ces derniers jours.
Une « véritable catastrophe pour les plus de 23 000 personnes en attente de greffe en France », a déploré aujourd’hui l’association Renaloo dans un communiqué, rappelant que « plus de 800 d’entre elles sont mortes en 2023 faute d’avoir été greffées à temps ».
Un taux d'opposition historique
« C’est bien là qu’est le véritable scandale, qui devrait tous nous indigner », a martelé l'association, selon qui l’opposition des proches au don d’organes a atteint « un taux historique à plus de 36% ».
En effet, depuis la publication des articles sur l’affaire, l’Agence de biomédecine a relevé « une augmentation nette du nombre d'inscriptions sur le registre national des refus », jusqu'à « dix fois plus nombreuses que la normale ».
L'Agence a également rappelé qu’une telle histoire « serait impossible en France », les procédures par lesquelles un patient est déclaré mort étant très strictes et très encadrées.
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